Le progrès (gains de productivité) permet de travailler moins tout en produisant plus. On a ainsi les moyens de produire le nécessaire pour tout le monde et de produire encore beaucoup de superflu.
Comment on s'organise actuellement ? La production est essentiellement faite par des bourreaux de travail qui bossent 60 heure par semaine et qui sont payés au lance-pierre : j'ai nommé tous les esclaves du tiers monde qui nous fabriquent nos vêtements, nos jouets, nos appareils électroménager etc. pas chers, qui exploitent les mines, qui désamiantent le Clémenceau, qui font marcher l'agriculture et le bâtiment (travailleurs clandestins qui cueillent les fruits pas cher qu'on bouffe ou qui bossent sur les chantiers de Bouygues) etc. et même des bons petits occidentaux parfois, ceux qui font tourner les caisses dans les carrefour ou les McDo par exemple.
Et après, qu'est-ce qui se passe ? D'une part, les maîtres de ces esclaves-là (patrons, cadres dirigeants, actionnaires et banquiers) empochent des profits gigantesques et d'autre part, une pénurie de travail se met en place qui permet de mettre en concurrence les esclaves entre eux et de faire encore augmenter les profits susmentionnés. Il faut aussi qu'il y ait de la demande pour que les gens achètent la production, ça c'est le rôle de la dette (privée, comme aux états unis ou publique, comme aux états-unis mais même dans ce cas, c'est le peuple qui paye quand on lui supprime ses services publics ou quand on lui augmente ses impôts pour boucher les trous et ce, d'autant plus que les impôts sont de moins en moins progressifs), aiguillonnée par la pub et les modes.
Au final, les riches ont tellement d'argent qu'ils ne savent plus quoi en faire et finissent par spéculer et faire gonfler des bulles qui éclatent ensuite à la gueule de tout le monde. Et les pauvres s'endettent jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus rembourser, ce qui fait exploser les bulles que les riches ont fait gonfler.
C'est pas un système viable ? Bien vu, que je dis. Mais qui vous dit que ça s'effondrera gentiment sans écraser trop de monde ? Et pourquoi attendre que tout le monde ait bien souffert avant de changer toute cette merde ?
Je propose de travailler moins (partager le travail) et de financer tout ça en payant moins (ou en taxant plus, ça revient au même) ceux qui sont trop payés (ça va de soi).
En plus d'éviter ce qui nous arrive, on aura du temps pour cultiver notre jardin (! attention ! : ! métaphore !) ce qui compensera largement d'éventuelles baisses du revenu. Pas de quoi t'acheter un tableau de maître ? T'as le temps pour te le fabriquer maintenant.
Comment y arriver ? C'est la question à laquelle j'essaie de répondre avec ce manuel. En particulier, lisez cet article et les liens qu'il contient.
NB. Le plein emploi à 35h avec la productivité actuelle est un problème pour la planète : ça en consomme les ressources bien trop vite. D'où la nécessité de baisser le temps de travail ou la productivité (produire moins et de meilleure qualité avec plus de travail humain et moins de pétrole).
samedi 12 décembre 2009
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Réponse au NB: Ah, oui, j'ai lu ça dans le livre que ma tante m'a passé: _La prospérité du vice_, de Daniel Cohen.
RépondreSupprimerEh, les touches de flèches ne marchent pas dans cette case de commentaires ! Et pour faire des commentaires, j'ai l'impression il faut un compte machin ou truc: m'étonne pas qu'il y ait si peu de commentaires dans ton blog.
c fé expré pour que personne ne vienne me contredire
RépondreSupprimerAujourd'hui on ne rit plus camarade. Nous sommes à quelques pas de renverser la vapeur.
RépondreSupprimerUne force formidable remonte du fond de nos colères depuis trop longtemps étouffées.
L'heure de l'insurrection civique a sonné.
Peu à peu toutes les forces de gauche se rassemblent sur une même grande idée : reconstruire une société plus juste, plus humaine, plus généreuse et solidaire.
Quelles que soient la sensibilité de chacun, d'EELV aux Objecteurs de croissance, du rose pâle au rouge grena, nous ne pouvons que nous unir autour et dans le Front de Gauche pour retrouver les éléments fondateurs d'une nouvelle république, ces éléments que nos aïeux avaient dû arracher en 1789 à la pointe de leurs fourches.
Notre chance, aujourd'hui, est que nos fourches seront remplacées par nos bulletins de vote. Sans violence mais avec détermination nous pourrons nous réapproprier la gestion du peuple par le peuple.
Nous sommes sur le seuil de la sixième république. Si nous ne saisissons pas la chance qui s'offre à nous par la personne de J.Luc MELENCHON, c'est à désespérer de l'humanité.