jeudi 3 décembre 2009

En finir avec la droite, sans peine

Le principe, c'est de réaliser qu'on vote autant voire plus avec ses euros qu'avec son bulletin de vote. Il y a deux points:

1- La politique, ça coûte des ronds. Pour faire tourner le parti et mettre au point un programme bien fait mais aussi pour s'assurer que son message passera dans les médias.

2- Notre façon de consommer influe sur les lois qui sont votées (en plus de l'effet purement économique ou écologique qui change aussi notre vie). De deux façons, d'abord, les entreprises auxquelles on file notre pognon en ont plus par la suite pour faire du lobbying et manipuler qui elles veulent. Deuxièmement, on fait notre propre lobbying en consommant. Par l'intermédiaire des études des modes de consommation, de l'audimat et du box-office, on donne une idée de ce qu'on aime et qu'on veut voir défendre par les lois.

Il faut donc :

1- Aider les partis et les médias de gauche. C’est-à-dire, s’inscrire à des partis et/ou des syndicats. Pas besoin de militer, déjà donner du pognon, c’est utile. En plus c’est déductible des impôts et on a quelques droits et infos en plus quand on est inscrit. C’est-à-dire aussi s’abonner à des journaux de gauche, ce qui coûte un peu d’argent mais qui peut être aussi très enrichissant si après on lit ces revues (je conseille politis, fakir, le monde diplomatique, il y en a d'autres que je ne connais pas ou pas bien, peut-être aussi des blogs payants sur le net).

2- Consommer selon ses idées.

Une fois qu'on a réalisé tout ça, il peut y avoir mille manières d'optimiser la façon dont on dépense son pognon pour lui donner une efficacité politique dans le sens qu'on veut. Et tout ça c'est sans peine, parce que ça ne prend pas de temps et pas tellement d'argent.

Pas de temps, parce que, s'il faut s'informer un peu et réfléchir un peu pour trouver ce qu'on peut faire de mieux avec son pognon, ça ne prend en tous les cas pas plus de temps de que si l'information et la réflexion (auxquelles on consacre de toute façon du temps) n'est pas suivie d'effets sur notre façon de dépenser de l'argent.

Pas d'argent, parce qu'on en a pour son argent et parce que ça induit automatiquement des économies par ailleurs. Pour prendre un exemple, un abonnement à alternatives économiques ça vaut le prix qu'on paye, c'est un loisir comme un autre de lire cette revue et le temps qu'on passe à le faire, on ne le passera pas à dépenser son argent autrement. Autre exemple, si on achète de la bouffe bio, ça coûte deux fois plus cher que la normale, mais si on achète des trucs moins élaborés, qu'on mange plus simplement, on se retrouve avec une facture alimentaire pas forcément très élevée. Et par dessus le marché, on aura les intérêts qui viendront avec la victoires de nos idées.

Ya plus qu'à!

Cet article a une suite.

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